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Ne dit-on pas… «…jamais, deux sans trois’’, en attendant la confirmation de cet adage familier, nous allons tenter cet exercice de réminiscence, celui de vous retracer les grands moments du parcours des « fauves du Bas-Oubangui », depuis le début de regroupement à Bangui, aux séances d’entraînements intensifs de l’équipe nationale renforcée par la légion étrangère, « Dream Team Bamara » en France, avant la descente dans les arènes sportives à Tunis, pour la reconquête de YASSITOUNGOU en 87.
Tout a commencé à Bangui au Centre National de Basketball « Martin NGOKO » avec les joueurs locaux, qui jouaient le championnat de la ligue de Bangui, que rejoignit François Naouéyama, rappelé en renfort de son ancrage d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Cette première phase de préparation a duré trois bonnes semaines, pour permettre au staff technique de retenir les joueurs au potentiel de compétiteurs, devant intégrer la première mouture de l’équipe nationale avant le stage de Vichy en France. Au départ de Bangui les joueurs sélectionnés étaient : Jean-Pierre Kotta (capitaine), Oumarou Sanda Bouba, Fall Kader, Aubin Goporo, Richard Bella, Guy Bongo, Eugène Péhoua Péléma, Aristide Nguilibé, François Naouéyama.
A vichy, l’équipe sera renforcée de Bruno Kongawoin et Frédéric Goporo des Etats-Unis d’Amérique, Christian Gombé du Canada. Seul, Anicet Lavodrama manquait à l’appel, car retenu par son club « Clésa » en plein milieu du championnat espagnol.
C’est ici, qu’il y’a lieu de mentionner le patriotisme de Patrice Endjigboma* appuyé par Maître Zarrambaud* qui obtinrent l’adhésion de François Péhoua* à leur projet, celui de le mandater au nom de la fédération centrafricaine de basketball, pour négocier auprès des instances sportives espagnoles, américaines, la libération de nos joueurs engagés dans ces divers championnats. Mission qu’il mena avec maestria, surtout la réussite d’avoir convaincu le club « Clésa », à libérer leur « Goléador » Anicet Lavodrama, pour renforcer la sélection centrafricaine durant la compétition de l’Afro Basket 87. Le choix de François Péhoua (charisme, habileté, savoir-faire) s’est avéré judicieux, ce qui a permis de rassembler au complet, les joueurs locaux et ceux de l’étranger (légion étrangère), une première dans la délégation centrafricaine, avant le démarrage d’un tournoi majeur.
Revenons à Vichy où l’équipe presque au complet a vécu quatre semaines de préparation intense, organisées en deux séances d’entrainement au quotidien, ponctuées des matchs amicaux les week-ends sous la supervision du coach Eugene Yambe*. Le rôle de chaque joueur, l’apport de chacun sur le terrain était clairement bien défini, cet apprentissage de système ou tactique de jeu était souvent relayé par les coéquipiers mieux expérimentés, surtout ceux de la légion étrangère qui apportèrent leurs expériences de compétiteur de haut niveau. S’ajoutaient alors, à l’approche de la fin du stage, une séance supplémentaire d’entraînement, la troisième pour le perfectionnement individuel. On notait l’esprit de camaraderie, de discipline, de respect, de patriotisme, de l’appropriation de l’objectif, à savoir la victoire finale à Tunis. Assez régulièrement les compatriotes établis en France venaient assister aux entraînements, et même apportés leur soutien lors des matchs amicaux.
L’équipe était logée au ‘’Foyer Jeunes Travailleurs de Vichy’’ à proximité du ‘’Palais des Sports Pierre Coulon’’ où évoluait l’équipe professionnelle Pro A de Vichy. Ce partage d’infrastructures a permis à la délégation centrafricaine d’assister à plusieurs matchs de leur hôte, sans être impressionnée du niveau des joueurs du Club.
Au final la délégation centrafricaine était arrivée à Tunis le Samedi 5 décembre 1987, en avance d’une semaine sur la date prévue de l’ouverture du tournoi ; que l’équipe avait mis à profit pour peaufiner les séances d’entraînements avec Anicet Lavodrama, afin de mieux l’intégrer aux systèmes de jeu et, créer l’automatisme collectif de cohésion dans le jeu. Son intégration a été facilitée par son niveau très élevé de grand compétiteur.
La sélection nationale centrafricaine de basketball à l’Afro Basket 87.
#4 Oumarou Sanda Bouba (Hit Trésor Bangui)
#5 Aubin Goporo (Tondéma Bangui)
#6 Fall Kader ‘’Falcao’’ (Hit Trésor Bangui)
#7 Bruno Kongawoin (Houston Baptist University)
#8 Eugene Péhoua (Hit Trésor Bangui)
#9 Guy Bongo (Hit Trésor Bangui)
#10 Fred Goporo (Houston Baptist University)
#11 Jean-Pierre Kotta ‘’Gomez’’ (Hit Trésor Bangui)
#12 Christian Gombé (McGill University)
#13 Anicet Lavodrama ‘’Gobéla’’ (Clésa Barcelone)
#14 Richard Bella (Hit Trésor Bangui)
#15 François Naouéyama (Africa Sports d’Abidjan)
#16 Aristide Nguilibé (Red Stars Bangui)
Président de la Fédération : Maitre Zarambaud
Directeur Technique : Marcel Bimalé
Entraineur : Eugene Yambé*
Assistant Entraineur : Georges Goundouwa*
Médecin : Dr Justin Ndoyo
Kiné : Marius Congossienne*
Journaliste : Jérôme Dounia Dothé
Afrobasket 87 a été la sommité, car la compétition devrait non seulement consacrer la meilleure sélection nationale africaine par le trophée de champion d’Afrique, mais surtout qualifier les 2 équipes finalistes aux Jeux Olympiques de Séoul. Participation tant rêvée par les fédérations sportives de discipline collective, dont la délégation centrafricaine de basketball qui n’avait pas encore hissé ses athlètes à ce très haut niveau de compétition. Aussi, nombre de ses concurrentes caressaient discrètement ce projet, de se qualifier pour aller titiller les stars américaines au firmament de la balle au panier ou s’essayer à l’impressionnante sélection soviétique dominée par le « Grand pivot » Sabonis. Le tournoi de Tunis a regroupé donc, les meilleures sélections du continent à savoir : Egypte, Nigéria, Angola, Mali, Sénégal, Côte d’Ivoire, Centrafrique, Algérie.
La compétition a démarré sans coup férir pour la sélection centrafricaine, qui lamina l’Algérie (70-53), ensuite RCA- Côte d’Ivoire (84-68), RCA-Egypte (85-80), puis RCA-Sénégal (71-51) en match de poule. Les rencontres furent relativement une promenade de santé, jusqu’à la fameuse demi-finale face aux intrépides maliens qui n’ont dû s’incliner d’un seul point 74 à 73. Match serré de bout en bout, où les maliens avaient la dernière possession du ballon, leur denier shoot ayant ricoché, puis tourné sur l’anneau sans parvenir à entrer. Bruno Kongawoin intervint, prit l’ultime rebond en récupérant la balle, et arracha la victoire des siens.
Ce succès envoya Centrafrique en finale face à l’Egypte, qu’il avait battu en match de poule. Rencontre dominée par les Bamaras qui ont sorti leurs griffes et crocs acérés contre les Pharaons, très vite frappés au cœur, rapidement surpassés et, abandonnèrent le combat pour capituler en fin de partie sur le score de 94 à 87. La RCA a été sacrée Champion d’Afrique 87 à Tunis, treize années après sa première victoire continentale sur ses terres de Centrafrique, et qualifiée pour les Jeux Olympiques de Séoul en Corée du Sud.
Vinrent alors, le moment de séparation, où les joueurs de la légion étrangère quittèrent la délégation de Bangui pour regagner leur pays de résidence et, poursuivre les différentes compétitions délaissées au profit du championnat des nations en Afrique. Sur leur chemin de retour victorieux, la délégation de Bangui a transité par Paris, avant de retrouver la population en liesse des rives de l’Oubangui. Une fois sur le tarmac de l’aéroport de Bangui MPOKO, la surprise des Champions d’Afrique a été de voir des grappes humaines juchées sur les balustrades des bâtiments de l’aérogare, des parents, supporters serrés sur les balcons de visiteurs, une foule agglutinée aux barreaux de clôture de l’enceinte, maintenue à distance par les services de protocole et de sécurité, qui scandaient à l’unisson dans un joyeux délire, « oui, non, oui, non…» . Boutade que ne comprenaient nos braves guerriers fraîchement débarqués. C’étaient des onomatopées improvisées de manière spontanée par le reporter Jérôme Dounia Dothé emballé dans la tourmente du déroulé des matchs, de la succession des étapes décisives, qu’il ponctuait de « oui, non » à répétitions sans véritablement renseigné les auditeurs sur les actions en cours. La fin du match RCA-MALI, était une belle démonstration de sa propension à se passionner de péripéties, de rebondissements au cours du jeu, où Il annonça d’un trait « on a gagné », après un long moment confus de « oui, non » à répétition. On s’habitua au style de reportage, de notre journaliste-reporter Jérôme qu’on affectionnait bien…
Après l’accueil triomphal qui s’était éternisé sur les avenues de la capitale Bangui, la parade s’est achevée au stade Barthélémy Boganda où le public sportif et les familles sont venus attendre leurs champions pour les congratulations.
Le week-end suivant leur arrivée à Bangui, la délégation officielle a été conviée sur l’avenue des Martyrs pour une cérémonie de distinction honorifique (Chevalier dans l’ordre du mérite centrafricain à chaque membre), d’une remise d’un chèque d’une valeur de 1million de francs CFA à chacun des douze champions d’Afrique. Un défilé avec la Coupe d’Afrique a clos la cérémonie en l’honneur des « fauves du Bas-Oubangui ».
Ces moments de retrouvailles demeurent un souvenir inoubliable, la fierté d’avoir servi avec succès leur pays, propos recueillis dans les différents témoignages auprès des fauves sur les pages qui suivent.
TEMOIGNAGES :
- « Je ne savais pas qu’un jour la reconquête de Yassitoungou se réaliserait une nouvelle fois, avec moi, comme l’un des piliers de l’événement. La victoire était déjà à notre portée en 1985, si une lecture assidue des règlements de la compétition avait été faite par l’encadrement technique pour nous éviter l’élimination au goal-average particulier, le moyen de départager les équipes ex aequo lors du tournoi d’Abidjan… mais ce n’était que partie remise. Donc en 1987 à Tunis, finaliser la préparation était ardue, car c’était l’hiver et, nous venions de Centrafrique où il faisait très chaud, imaginer le reste… Au départ de la compétition, nous étions assez craintifs, car notre groupe était relevé, on y retrouvait, l’Egypte, le Mali des sérieux prétendants au titre. Mais, lorsque nous sommes venus à bout de nos adversaires, nous, nous sommes dit, que la coupe ne pouvait partir ailleurs. Il ne restait plus qu’à nous concentrer sur la finale. L’entame de la rencontre était âprement disputée, mais la seconde partie était largement dominée par la RCA jusqu’à la victoire finale. A la remise du trophée l’émotion était palpable au sein de notre délégation. En tant que capitaine c’était un moment pathétique, chargé de sentiments patriotiques intenses, de soulever ce trophée continental, reçu des mains du Haut- Commissaire Gambor. Nous étions tous très excités, car chacun de nous voudrait toucher, embrasser, brandir le Trophée tant convoité. Pour ma part, c’était l’hymne national qu’il fallait chanter en même temps que la fanfare, l’émotion était à son comble. Debout, encadré par mes collègues capitaines d’Egypte et d’Angola, en train d’écouter ma seule voix retentir dans le gymnase, il fallait être un gagnant pour le faire. Le retour était encore très émouvant, car le peuple Centrafricain était impatient depuis le jour de la victoire pour recevoir ses champions. L’aéroport Bangui Mpoko était bondé de monde, les avenues empruntées étaient infranchissables à certain niveau, du fait de la population en liesse, Bangui était en effervescence ce jour-là ».
– Jean Pierre Kotta ‘’Gomez’’
- « Avoir gagné la coupe d’Afrique en 1987 est un souvenir inoubliable, avec ce côté magique d’avoir décroché le Trophée ‘’Yassi Toungou’’, dans la lignée de nos ainés, Martin Ngoko, Jacques Séréfio, Jean Bengué, Gaston Gambor et leurs coéquipiers en 1974, qui nous avait tant émerveillé et, motivé durant notre jeunesse. A notre tour, reconquérir ce trophée 13 ans plus tard est une satisfaction personnelle et patriotique ».
– Aubin Goporo
- « Gagner la coupe d’Afrique m’a fait ressentir la grande fierté de représenter avec grandeur notre pays, au-delà de nos frontières nationales. Affronter avec mes coéquipiers d’excellentes équipes et, finir en apothéose un tournoi majeur en vainqueur, est un sentiment de joie indicible, qui me remplit de nostalgie, d’énergie positive ».
– Fred Goporo
- « A une époque où nos parents nous ont vu jouer pour la première fois à la télévision, et avaient été émerveillés que leurs enfants ont représenté valablement la République Centrafricaine, notre nation, en remportant le trophée suprême du nom Yassitoungou… Nous portons en nous jusqu’à ce jour, la puissance de notre cri ‘’POUR LES FAUVES, BAMARA !!!’’. La RCA championne d’Afrique 87 et, aux Jeux Olympiques est l’espoir, les larmes dans le cœur de tout centrafricain ».
– Anicet Lavodrama
- « Gagner un titre, un tournoi, un match ou toute autre compétition à l’extérieur de son pays, en exemple l’Afro Basket 87, représente pour moi, en premier lieu la fierté de la RCA, le modèle, le chemin que l’on veut montrer à nos compatriotes, ainsi qu’à tous nos jeunes sportifs successeurs, qu’avec la volonté, tout devient alors possible ».
-Christian Gombé
- « En ce qui me concerne, représenter notre pays fut un honneur. Je jouais avec des frères. Nous nous connaissions si bien car jouant ensemble depuis un moment. Notre seul objectif était de gagner. Après nos échecs de 83 et 85, nous avions compris ce qu’il y avait à faire. Notre cœur n’était pas sur les primes et encore moins sur les per diem. Nous avons consenti d’énormes sacrifices pour le sacre suprême. Seul faire plaisir à notre peuple fut l’objectif principal ».
-Eugène Péhoua
- « Porter le maillot de l’équipe nationale est un privilège, alors revenir au pays en vainqueur est un honneur, et le sentiment du devoir accompli. Etre accueilli au retour par vos compatriotes enjoués, déchainés et fiers n’a pas de prix ».
– Guy Bongo
- « Le peuple centrafricain mérite mieux que cela car ils sont toujours à nos côtés et merci. C’est à eux cette coupe d’Afrique car ils ont toujours cru en nous. Encore une fois merci de cette reconnaissance qu’ils ont toujours portée en nous ».
-Oumarou Sanda
- « Porter un maillot de l’équipe nationale était un honneur, et un privilège de représenter mon pays. Je ne saurais dire à quel point, j’étais fier d’entendre l’hymne national et, de savoir que tout le pays était derrière nous. La camaraderie parmi nous (les joueurs) était incroyable et, cela nous a permis de bien travailler ensemble sur le terrain. Après avoir remporté la Coupe d’Afrique de 1987, nous savions à quel point c’était spécial pour nous et, pour l’ensemble du pays ; eh oui le sport unit les peuples. Ce jour-là, quand j’y repense, j’en ai la chair de poule. Je suis vraiment chanceux d’avoir fait partie de cette équipe et, j’espère que la nouvelle génération pourra apprendre du passé et, constater l’importance de porter les cinq couleurs ».
-Richard Bella
La coupe d’Afrique a été gagnée en 1987, mais il ne faut pas oublier l’impact du travail de Monsieur Guy Darlan, Président de la Fédération durant le mandat précédant le titre.
Le visionnaire Guy DarIan est considéré par nombre d’anciens basketteurs comme l’un des dirigeants de la fédération des plus intègres, à ce poste de grand manager.
Il avait remis de l’ordre dans la hiérarchie composant la fédération. Il avait organisé à Bangui la formation des arbitres, des entraineurs, des statisticiens, du personnel technique.
Guy Darlan durant son mandat, a renforcé puis focalisé les actions sur le mini basket. Les compétitions au niveau des catégories du mini-basket étaient mieux organisées.
Il prit en son temps l’initiative salvatrice, de solliciter auprès de l’assistance à la coopération de l’ambassade des Etats-Unis à Bangui, la mise à la disposition de la fédération centrafricaine de basketball, un technicien de haut niveau en la personne de Christopher POUND, pour entrainer en 1980 la sélection nationale.
‘’Pour rappel, le Club Hit Trésor sortait d’une défaite en phase finale du championnat d’Afrique de Clubs, organisé à Bangui et remporté par l’ASFAS du Sénégal. Il vous souviendra que malgré, la performance de Jean-Pierre Kotta, Dominique Pounzi, Hit Trésor s’inclina face au Sénégal, nettement supérieur, maitrisant parfaitement la défense ‘’homme à homme’’ ou ‘’un contre un’’, méconnu dans le championnat en ligue nationale. Constatant la carence, Guy Darlan va introduire ce type de défense dans toutes les compétitions de basketball au niveau national, interdisant aux clubs de jouer en défense zone, depuis la catégorie de mini-basket aux séniors’’.
Une fois installé, l’américain a pris aussi en main le coaching du club ASOPT durant les éliminatoires de la coupe d’Afrique des clubs champions.
Ce n’était qu’à cette préparation que Christopher Pound a découvert les talents, le potentiel de Fred Goporo, Anicet Lavodrama, Bruno Kongawoin pour décider de la recherche de bourses en sport-études auprès des mécènes américains et financer la carrière sportive de ces derniers, dans les universités aux Etats-Unis d’Amérique.
Ce fut une initiative encouragée et soutenue par le président Guy Darlan, malgré la réticence de certains membres du bureau fédéral de l’époque, concernant ce choix, surtout ignorant des bienfaits du dispositif.
Sept ans après, ces trois figures du basketball national furent le métronome dans l’effectif, qui décrocha le titre tant convoité en 1987.
Pour anecdote, l’intégrité de Monsieur Darlan fut démontrée lors de la défaite du Club Hit Trésor face à l’ASFAS en 1979. Vers la toute fin du match, l’équipe Banguissoise était menée par l’équipe Sénégalaise, quand un supporter coupa volontairement l’électricité forçant le match à s’arrêter. Après discussion, le report du match avait été décidé.
Quand le Président Darlan a appris la supercherie tard dans la nuit, il a convoqué le lendemain une commission technique, pour déclarer le Club ASFAS vainqueur du match et annuler le report de la rencontre sur les antennes de la radio nationale.
Bamara…souvenirs, souvenirs !!!
(*) Les noms marqués d’un astérisque désignent des personnalités qui ne sont plus des nôtres (décédées).
Meilleurs vœux pour la Nouvelle Année 2019 à tos nos lecteurs.
Touffa ti Gbia Nzapa na li ti a Molengué ti Béa Africa
bonjour,
bonne equipe ,bonne continuation